jeudi 1 janvier 2015

Résolution 2015 : « Retrouver mes fondamentaux ! »

« Cette année, je vais me remettre au sport, serai moins en colère, surveillerai ma ligne, trierai mieux mes déchets, arrêterai de fumer, commencerai demain… »

Mais pourquoi donc fêter la nouvelle année en se donnant matière à frustrations, via une malsaine obsession de la performance ? Pour contrebalancer les excès de l’année écoulée ?

Nous avons tous en tête une vision de l’homme ou de la femme idéale que nous pourrions être via quelques bonnes résolutions. En dehors des personnes qui nous poussent au changement dans l’espoir désintéressé de faciliter leur nouvelle année, le système continue de distiller, à longueur d’antenne et d’experts, sa conception de ce qui est bien et de ce qui est mal : « A l’heure actuelle, ce n’est pas encore terrible mais, avec un peu de bonne volonté, vous pourrez tous devenir de bons consommateurs écologistes.  Encore un effort et prenez exemple sur ceux qui y arrivent! »

Les « bonnes résolutions » ne seront pourtant "justes" et "réalistes" que si elles sont véritablement individuelles, ce qui requiert, en premier lieu, de se libérer des manipulations, des ordres de grandeur "plus" ou "moins", des considérations morales "bien" ou "mal"… et du paraître !

La meilleure chose à faire pour se libérer des pressions du système et retrouver une individualité ne serait-il pas ainsi de nous pencher sur nos fondamentaux ? De quoi avons-nous réellement besoin pour être serein et en bonne santé ?

La classique pyramide de Maslow – enseignée dans toutes les écoles de management – liste les besoins par ordre hiérarchique: besoins physiologiques (faim, soif, sexualité, respiration, sommeil, élimination) puis besoins de sécurité (environnement stable et prévisible, sans anxiété ni crise), besoins d'appartenance et d'amour, besoins d'estime et enfin besoins d'accomplissement de soi.

De nombreuses critiques ont été émises concernant cette hiérarchisation par trop rigide de besoins parfois confondus avec de simples désirs : En bande, le désir d’appartenance conduit parfois à des actes dangereux ou nocifs pour la santé, sans parler d’actes criminels qui excluent alors d’office de la société. En entreprise, il n’est pas rare non plus que le "besoin" d’être accepté (et rémunéré à sa juste valeur) passe par une mise entre parenthèses d’un certain nombre de ses valeurs, pour, au bout du compte, déboucher sur un sentiment de mal-être diffus…

La pyramide ne rend pas non plus compte de l’aspect qualitatif des besoins : pour paraître sociable et bien « intégré », je vais suivre mes collègues ou amis dans la voie de la malbouffe du restaurant d’entreprise ou du McDo le midi, dans la beuverie des bars le soir.... Pour réussir dans mes études, gagner plus ou obtenir ma promotion, je vais sacrifier mes heures de sommeil ou ma vie de famille… Pour battre le record, je vais me doper ou multiplier les séances de sport intensif… Pour rester mince ou essayer de perdre du poids et gagner en estime de soi, je vais prendre des boissons et autres produits light bourrés d’aspartame et autres additifs délétères…

Contrairement aux messages du système (et des nutritionnistes), toute nourriture n’est pas acceptable : nos besoins physiologiques requièrent une attention énergétique aux nutriments. Contrairement aux idées reçus, être au courant de tout ne me rend pas plus libre mais plus peureux. A l’opposé des messages publicitaires, faire comme tout le monde ne conduit pas à l’estime mais à la négation de soi.  

Bref, la pyramide de Maslow est intéressante pour initier le débat mais les besoins physiologiques de base devraient au minimum y être qualitativement précisés :

  • Respirer, évidemment, mais pourquoi alors sommes-nous tous plus ou moins en hypoxie, c'est-à-dire en manque d’oxygénation cellulaire ?  Voir www.aromatheque.ch
  •  Boire, cela va de soi, mais une eau morte et polluée apportera-t-elle vraiment la vitalité à un organisme constitué à 99% de molécules d’eau ?  Voir www.eaunaturelle.ch

  •  Manger « cinq fruits et légumes par jour », pourquoi pas, mais quel intérêt si les fruits ont été élevés aux pesticides et les légumes cramés au micro-ondes ?  Voir www.nutriwell.ch
  •  Bien dormir, idéalement, mais comment y arriver et recharger notre organisme si notre chambre à coucher est saturée d’ondes électromagnétiques délétères ?  Voir www.protection-ondes.ch
  •  Se soigner, heureusement, mais comment demeurer en bonne santé avec ces médicaments allopathiques qui affaiblissent toujours le système immunitaire ?  Voir www.lestherapies.ch
  •  Se sentir en sécurité, avec plaisir, mais comment y arriver face aux mauvaises nouvelles et au catastrophisme du monde médiatique ?  Voir www.lemendiant.fr


Et si 2015 était l’occasion de passer des désirs aux besoins ?  Des besoins aux fondamentaux ?  Du quantitatif au qualitatif ?

De quoi ai-je véritablement besoin pour me respecter ?  Du dernier gadget ou d’une eau de qualité ?  De la dernière recette industrielle à l’arôme 100% chimique ou de vrais nutriments ?  D’une appartenance à la dernière mode pour mieux paraître ou d’une réelle affirmation de mon être ?  

Il n’est pas question ici de renoncer aux plaisirs, au superflu ou aux rêves. L’idée, avec les fondamentaux, n’est pas de favoriser la rigidité mais de gagner en flexibilité : si j’ai de l’énergie à revendre, je pourrais plus facilement me permettre d’en perdre !  Si les fondations sont saines, je pourrais plus aisément monter vers les étoiles !

Les fondamentaux « ensemble des éléments permettant de favoriser la santé et la vitalité sur le long terme, dans le respect des autres et de la nature » constituent la première étape vers les autres étages ou niveaux. Comment être bien dans sa tête tout en étant mal dans son corps ?  Comment aller de l’avant sans énergie ?  Comment être créatif sans lumière ? 

Penser et faire différemment, aborder les sujets tabous, remettre en cause les préjugés, se pencher sur ses véritables besoins sont autant de cause de rupture du système.  La sortie de la caverne peut semble périlleuse mais la solitude est désormais exclue car de plus en plus de personnes ont déjà fait le choix d’une autre qualité de vie.  Que vaut en effet la superficielle émotion d’appartenance face au sentiment de s’être retrouvé, d’être enfin véritablement à soi ?

Passer du superficiel à l’essentiel et du paraître à l’être: existe-t-il meilleure résolution pour vivre enfin autre chose ?

C’est dans cette perspective que nous vous souhaitons une joyeuse nouvelle année. Que vos souhaits, projets, challenges, fondamentaux et autres généreuses extravagances se réalisent dans les meilleures conditions possibles !  

Frat’airnellement, 

Le Centre Oasis à Genève