« Cette
année, je vais me remettre au sport, serai moins en colère, surveillerai ma
ligne, trierai mieux mes déchets, arrêterai de fumer, commencerai demain… »
Mais
pourquoi donc fêter la nouvelle année en se donnant matière à frustrations, via
une malsaine obsession de la performance ? Pour contrebalancer les excès
de l’année écoulée ?
Nous avons
tous en tête une vision de l’homme ou de la femme idéale que nous pourrions
être via quelques bonnes résolutions. En dehors des personnes qui nous poussent
au changement dans l’espoir désintéressé de faciliter leur nouvelle
année, le système continue de distiller, à longueur d’antenne et d’experts,
sa conception de ce qui est bien et de ce qui est mal : « A
l’heure actuelle, ce n’est pas encore terrible mais, avec un peu de bonne
volonté, vous pourrez tous devenir de bons consommateurs écologistes. Encore un effort et prenez exemple sur
ceux qui y arrivent! »
Les
« bonnes résolutions » ne seront pourtant "justes" et
"réalistes" que si elles sont véritablement individuelles, ce qui
requiert, en premier lieu, de se libérer des manipulations, des ordres de
grandeur "plus" ou "moins", des considérations morales
"bien" ou "mal"… et du paraître !
La meilleure
chose à faire pour se libérer des pressions du système et retrouver une
individualité ne serait-il pas ainsi de nous pencher sur nos fondamentaux ?
De quoi avons-nous réellement besoin pour être serein et en bonne
santé ?
La
classique pyramide de Maslow – enseignée dans toutes les écoles de management –
liste les besoins par ordre hiérarchique: besoins physiologiques (faim, soif,
sexualité, respiration, sommeil, élimination) puis besoins de sécurité
(environnement stable et prévisible, sans anxiété ni crise), besoins
d'appartenance et d'amour, besoins d'estime et enfin besoins d'accomplissement
de soi.
De
nombreuses critiques ont été émises concernant cette hiérarchisation par
trop rigide de besoins parfois confondus avec de simples désirs : En bande,
le désir d’appartenance conduit parfois à des actes dangereux ou nocifs pour la
santé, sans parler d’actes criminels qui excluent alors d’office de la société.
En entreprise, il n’est pas rare non plus que le "besoin" d’être
accepté (et rémunéré à sa juste valeur) passe par une mise entre parenthèses
d’un certain nombre de ses valeurs, pour, au bout du compte, déboucher sur un
sentiment de mal-être diffus…
La
pyramide ne rend pas non plus compte de l’aspect qualitatif des besoins :
pour paraître sociable et bien « intégré », je vais suivre mes
collègues ou amis dans la voie de la malbouffe du restaurant d’entreprise ou du
McDo le midi, dans la beuverie des bars le soir.... Pour réussir dans mes
études, gagner plus ou obtenir ma promotion, je vais sacrifier mes heures de
sommeil ou ma vie de famille… Pour battre le record, je vais me doper ou
multiplier les séances de sport intensif… Pour rester mince ou essayer de
perdre du poids et gagner en estime de soi, je vais prendre des boissons et
autres produits light bourrés d’aspartame et autres additifs délétères…
Contrairement
aux messages du système (et des nutritionnistes), toute nourriture n’est pas
acceptable : nos besoins physiologiques requièrent une attention énergétique
aux nutriments. Contrairement aux idées reçus, être au courant de tout ne me
rend pas plus libre mais plus peureux. A l’opposé des messages
publicitaires, faire comme tout le monde ne conduit pas à l’estime mais à la
négation de soi.
Bref,
la pyramide de Maslow est intéressante pour initier le débat mais les besoins
physiologiques de base devraient au minimum y être qualitativement précisés :
- Respirer, évidemment, mais pourquoi alors sommes-nous tous plus ou moins en hypoxie, c'est-à-dire en manque d’oxygénation cellulaire ? Voir www.aromatheque.ch
- Boire, cela va de soi, mais une eau morte et polluée apportera-t-elle vraiment la vitalité à un organisme constitué à 99% de molécules d’eau ? Voir www.eaunaturelle.ch
- Manger « cinq fruits et légumes par jour », pourquoi pas, mais quel intérêt si les fruits ont été élevés aux pesticides et les légumes cramés au micro-ondes ? Voir www.nutriwell.ch
- Bien dormir, idéalement, mais comment y arriver et recharger notre organisme si notre chambre à coucher est saturée d’ondes électromagnétiques délétères ? Voir www.protection-ondes.ch
- Se soigner, heureusement, mais comment demeurer en bonne santé avec ces médicaments allopathiques qui affaiblissent toujours le système immunitaire ? Voir www.lestherapies.ch
- Se sentir en sécurité, avec plaisir, mais comment y arriver face aux mauvaises nouvelles et au catastrophisme du monde médiatique ? Voir www.lemendiant.fr
Et
si 2015 était l’occasion de passer des désirs aux besoins ? Des besoins aux fondamentaux ? Du quantitatif au qualitatif ?
De
quoi ai-je véritablement besoin pour me respecter ? Du dernier gadget ou d’une eau de
qualité ? De la dernière recette
industrielle à l’arôme 100% chimique ou de vrais nutriments ? D’une appartenance à la dernière mode pour
mieux paraître ou d’une réelle affirmation de mon être ?
Il
n’est pas question ici de renoncer aux plaisirs, au superflu ou aux rêves. L’idée,
avec les fondamentaux, n’est pas de favoriser la rigidité mais de gagner en
flexibilité : si j’ai de l’énergie à revendre, je pourrais plus
facilement me permettre d’en perdre !
Si les fondations sont saines, je pourrais plus aisément monter vers les
étoiles !
Les
fondamentaux « ensemble des éléments permettant de favoriser la santé et la
vitalité sur le long terme, dans le respect des autres et de la nature » constituent
la première étape vers les autres étages ou niveaux. Comment être bien dans sa
tête tout en étant mal dans son corps ?
Comment aller de l’avant sans énergie ? Comment être créatif sans lumière ?
Penser
et faire différemment, aborder les sujets tabous, remettre en cause les
préjugés, se pencher sur ses véritables besoins sont autant de cause de rupture
du système. La sortie de la caverne peut
semble périlleuse mais la solitude est désormais exclue car de plus en plus
de personnes ont déjà fait le choix d’une autre qualité de vie. Que vaut en effet la superficielle émotion
d’appartenance face au sentiment de s’être retrouvé, d’être enfin véritablement
à soi ?
Passer du
superficiel à l’essentiel et du paraître à l’être: existe-t-il meilleure
résolution pour vivre enfin autre chose ?
C’est dans
cette perspective que nous
vous souhaitons une joyeuse nouvelle année. Que vos
souhaits, projets, challenges, fondamentaux et autres généreuses extravagances
se réalisent dans les meilleures conditions possibles !
Frat’airnellement,
Le Centre Oasis à Genève