lundi 1 avril 2013

Se respecter, ça change la santé - Edito Avril 2013


Il est de notoriété qu’en matière de bien-être, « Le respect ça change la vie » !  Je fais preuve de respect – très concrètement : de politesse et de courtoisie – envers quelqu’un, cette personne me témoigne à son tour du respect – tout comme le sourire que l’on envoie revient vers soi – et tout le monde ressort bien content, le monde tourne plus ronds, youpi et moult tralalas !


Cela vous semble-t-il fonctionner ?


Brisons le mythe : cette approche du respect a minima me semble aussi éloignée du respect véritable que le concept du bien-être n’est éloigné de l’être (l’édito du mois de février) : l’apparente vertu ne fait en réalité qu’entériner une confortable superficialité… et on obtient souvent l’effet inverse !


Dans l’absolu, il est bien évident que je préfère avoir des interlocuteurs courtois et aimables, attentifs à ce que j’ai à leur dire, reconnaissants pour ce que je fais pour eux. Je préfère, en un mot, des interlocuteurs respectueux de ma personne. « Parce que je le vaux bien » ?  N’ayant rien fait de mal – en tout cas rien de criminel – il est normal qu’ils me préservent et m’aident à valoriser mon petit ego : être respectueux, c’est d’abord être gentil l’un envers l’autre.


Mais si je me comportais comme un vrai salaud ?  Pourrais-je alors raisonnablement demander à être respecté ?  Sans doute pas mais il me restera toujours l’option de « tenir les autres en respect », de leur en imposer par mon arrogance, mon prestige ou ma fortune voire les menacer de représailles s’ils ne se comportent pas comme j’estime qu’ils devraient se comporter. L’argent ou la violence peuvent entraîner un semblant de respect.


Un semblant de respect ?  Nous voilà rendu au point crucial : que vaut donc le respect s’il n’est pas sincère, s’il est imposé par une menace ou la répétition d’un slogan ? Que vaut un respect basé sur de mauvaises raisons –  l’argent ou le « vu à la TV » par exemple – qui font que l’on en arrive à davantage respecter un joueur de foot qu’un astrophysicien, une petite sotte de la télé réalité qu’un professeur, un PDG qui fout la planète en l’air qu’un artisan ?


Pourquoi devrais-je faire croire à quelqu’un qu’il se comporte bien s’il se comporte mal ?  Simplement parce qu’il nous aura retourné la politesse ?  A ce petit « je d’ego », aucune remise en cause ne sera jamais possible : le respect ne change pas la vie mais au contraire la préserve, dans toute sa médiocrité.


Désolé de le dire mais tout le monde ne mérite pas notre respect, tout le monde ne mérite pas nos égards, tout le monde ne mérite pas d’être conforté dans son comportement. En tant qu’être humain, soit : chacun mérite un respect de principe. Mais en tant qu’individu agissant ?  De la compassion et de la compréhension éventuellement mais pourquoi donc du respect ?


« Un ami est celui qui nous dit nos quatre vérités » a dit le philosophe Alain. Voilà selon moi le véritable respect : non pas préserver le petit bien-être artificiel mais s’adresser à l’être dans toute sa complexité !  Considérer, certes que personne n’est parfait, mais ne pas considérer non plus que l’autre est par trop immature pour ne pas accepter la moindre critique, est par trop fragile pour ne pas supporter le moindre choc.


En thérapie naturelle, il est ainsi indispensable que le patient s’implique dans son traitement et accepte la guidance de son thérapeute, qu’il suive ses conseils et modifie quelque peu sa vision de la santé. Considérer que le patient est adulte et capable de prendre sa santé en mains, voilà le véritable respect !  Au contraire, avoir peur de lui déplaire, l’infantiliser, le plaindre ou lui donner une petite pilule pour qu’il reprenne vite ses mauvaises habitudes, ce n’est pas du respect mais de la manipulation.


Manipulation extrême avec ces personnes qui multiplient les consultations chez le médecin et s’abreuvent de médicaments délétères : on leur fait croire que leur maladie leur confère une écoute et un respect mais leur statut est en réalité moins celui de "patient" que celui de client ou de CONsommateur. Comment parler de respect alors la chimie détruit progressivement leur être ?


Patient" vient du latin patientia qui signifie action de supporter, d’endurer. Être patient, c'est d'abord avoir la force d'agir: agir pour prendre sa santé en mains, agir pour sortir du dogme de la victime, agir pour aller mieux,... Le patient en thérapies naturelles est proactif et respectueux de son organisme et de sa nature: son traitement n’est pas « antibiotique » c’est-à-dire « contre la vie » mais eubiotique, c'est-à-dire qui favorise le retour à l’équilibre et à la vie et, au passage, renforce le système immunitaire.


Avant d’être tourné vers les autres, le respect devrait être orienté vers soi. On n’est jamais mieux servi que par soi-même et, en matière de santé globale ou de cohérence de vie, nous sommes évidemment les premiers responsables. Nous pouvons faire n’importe quoi et nous manquer continuellement de respect ou bien faire le point sur nos besoins vitaux et décider une fois pour toute de nous respecter.


Est-ce à dire que je ne tomberai jamais malade ?  Non bien sûr puisque se respecter suppose aussi de se donner le droit à l’erreur et à l’imperfection mais la maladie, dans l’optique du naturel, sera également respectée : la maladie ne sera plus considérée comme une honte à vite supprimer ou cacher mais comme un signal envoyé par un organisme en difficulté. On ne tue pas le messager mais on l’écoute voire on lui offre l’hospitalité pour un moment avant de le laisser tranquillement repartir. Si le message a correctement été déchiffré – avec éventuellement l’aide du thérapeute – alors le messager n’aura plus à revenir !


C’est dans cette perspective que le respect change vraiment la vie et la santé. C’est parce que le patient se respecte (et donc souhaite se préserver) qu’il fait le choix du naturel. C’est parce qu’il fait le choix du naturel, qu’il est respecté et soutenu par son thérapeute – lui-même respectueux et donc logiquement en cohérence avec sa thérapeutique.  La relation s’établit ainsi sur de bonnes bases entre deux adultes responsables: le respect-courtoisie superficiel et intéressé a fait place à une transmission et à un échange en profondeur, au niveau de l’être et de sa santé, naturellement respectables !


Frat'airnellement, 


Fencienne & Benoît Saint Girons
Le Centre Oasis à Genève

Nouvelles du front - Avril 2013


Pollution de l'air
Une étude réalisée auprès de 154 000 patients anglais montre que la pollution de l’air entraîne une mortalité accrue : une hausse de 10 microgrammes par m³ et la mortalité bondit de 20% (Pratique de Santé N°54, Mars 2013)
► Et nos habitations sont souvent plus polluées que nos routes! Voir notre dossier sur la pollution de l'air et les solutions disponibles sur notre site www.aromatheque.ch


Acné ? La clé est dans l’assiette!
Un lien entre acné et régime alimentaire est soupçonné depuis longtemps, mais les aliments responsables n’avaient pas été identifiés. Une étude récente pointe du doigt les produits laitiers et les sucres rapides. (Pratique de Santé N°54, Mars 2013)

► Pour le traitement de l'Acné, la solution passe évidemment par les huiles essentielles et notamment le Tea Tree ou Arbre à thé!


Le light pire que le sucré
Non seulement les boissons light ne protègent pas du risque de diabète type 2, mais, qui plus est, ce risque est supérieur à celui observé avec les sodas sucrés. C’est ce que révèle une étude française menée par l’INSERM auprès de 66 118 femmes suivies pendant quatorze ans. […] Pour expliquer ces résultats, les chercheurs supposent que l’aspartame induirait une augmentation de la glycémie et, de fait, une hausse du taux d’insuline comparable à celle engendrée par le sucrose. (Pratique de Santé N°54, Mars 2013).

► Et encore un effet secondaire pour l'Aspartame, qui reste l'additif le plus dangereux au monde... Voir notre dossier sur la malbouffe sur notre site www.nutriwell.ch  Pas de sucre, pas de light, mais que reste-t-il ?  Eh bien l'eau bien sûr, pour autant qu'elle ne soit pas trop chargée en polluants et, surtout, qu'elle soit vivante!  Voir notre dossier l'Eau et la vie! 


Ondes et fausses couches
En croisant quelques instants seulement un champ magnétique élevé - supérieur à 1,6 microtesla (µT) soit l'équivalent du champ émis par un radio-réveil à 30 cm de la tête - les femmes enceintes ont deux fois plus de risques de faire une fausse couche, avec un risque accru durant les dix premières semaines de la grossesse: 20,5% de fausses couches contre 8,2% exactement. Telle est la conclusion d'une étude menée entre 1996 et 1999 sur 1000 femmes américaines et publiée en janvier 2002 par le docteur DE-Kun-Li, épidémiologiste au Kaiser Foundation Research Institute à Oakland en Californie. Comme par hasard, entre 1995 et 1999, une augmentation de 10% par an du nombre de fausses couches a été enregistré en France... (Science et Avenir N°663, Mai 2002)

► Et comme les ondes perturbent aussi la mobilité du sperme, nous avons du soucis à nous faire pour la reproduction humaine... Voir notre dossier sur la pollution des ondes et nos solutions sur notre site www.protection-ondes.ch

Le Centre Oasis à Genève