dimanche 1 décembre 2013

Vers les fondamentaux ?


Si les bonnes résolutions ne sont, rassurez-vous, que pour le mois prochain, il est toujours préférable de les envisager un peu à l’avance… Et si 2014 était l’occasion de passer du superficiel à l’essentiel ? Et si nous options enfin pour les fondamentaux ?   

« La liberté signifie la responsabilité. C’est pour cette raison que la plupart des gens la craignent » a écrit George Bernard Shaw.  Il est plus facile d’avaler une petite gélule que d’interroger son hygiène de vie. Il est plus confortable de recevoir un massage superficiel qu’une thérapie en profondeur. Il est plus rassurant de se considérer comme victime plutôt que responsable.  

Chacun ne peut partir que de sa situation présente et on ne peut faire le choix d’une autre voie qu’en reconnaissant les travers des stratégies passées. « Celui qui fait ce qu’il a toujours fait obtiendra ce qu’il a toujours obtenu. »

Nous n’avons évidemment pas la responsabilité directe de l’état de notre planète, de l’environnement, des différentes formes de stress ou de pollutions, des injustices et inégalités à travers le monde  – tout cela existait déjà à notre naissance – mais nous avons la responsabilité de leurs impacts sur nos vies et aussi, dans une certaine mesure, de ce que nous allons léguer à nos enfants.

Notre premier devoir en tant qu’adulte est celui de nous protéger. Alors nous pourrons envisager de protéger les autres.  Alors, par notre exemple – parce que nous serons par exemple plus sereins ou en meilleure santé – nous inciteront d’autres personnes à faire de même. On change le monde en se changeant soi-même !

Se protéger n’a évidemment rien à voir avec le repliement sur soi. Refuser toute critique, mauvaise nouvelle, expérience désagréable ou aventure ; vivre dans la crainte du mal-être ou de la maladie, ce n’est pas se protéger mais se liquéfier et tomber dans le « Syndrome de la couche-culotte. » 

Se protéger est fondamental car c’est cette protection qui nous aidera à nous accomplir, à « devenir ce que l’on est » (Nietzsche). Le système nous rend débiles, c'est-à-dire « Faible de constitution physique, qui manque de vigueur ». Physiquement ou intellectuellement, le système nous affaiblit. Nous sommes loin d’exprimer tout notre potentiel : pourquoi l’homme est-il ainsi le seul mammifère à ne pas avoir une espérance de vie correspondant à sa période de croissance multipliée par sept ?  Nous sommes génétiquement programmés pour vivre centenaires mais sommes confrontés à de nombreux obstacles et malentendus…

Le constat posé – il n’est sans doute pas nécessaire de lister tout ce qui nous affecte au quotidien, du stress aux différentes pollutions  – que faire ? Comment protéger notre organisme et optimiser son métabolisme ?  Comment respecter notre nature ?  

Cette question peut nous emmener très loin, trop loin pour un seul édito et nous nous contenterons ce mois-ci des seuls aspects physiologiques (les fondamentaux psychologiques seront abordés ultérieurement): de quoi notre organisme a-t-il besoin pour fonctionner naturellement ?

1. Une respiration de qualité!
La vie ne se prolonge pas au-delà de quelques minutes sans oxygène. Tout manque entraîne un effondrement du métabolisme, une augmentation du dépôt des polluants et toxines et donc une moindre vitalité et résistance en général. Or le problème n’est pas tant la teneur en oxygène de l’air ambiant – autour de 21% – que les différentes pollutions et stress qui entraînent une mauvaise assimilation de l’oxygène par nos cellules, ce que l’on appelle l’hypoxie.

Pistes : Gymnastique douce (Yoga, Qi Gong, Taiji Quan), cohérence cardiaque, purification de l’air via un vrai diffuseur d’huiles essentielles ou, nec plus ultra pour lutter contre l’hypoxie, le Bol d’Air Jacquier®. Voir les sites www.aromatheque.ch ou www.lesateliers.ch
 
Mauvaises idées : le sport intensif ou la respiration d’un air enrichi en oxygène entraînent la création de radicaux libres en excès et donc un vieillissement prématuré de l’organisme ; les encens ou l’utilisation de chaleur avec les HE génèrent de la pollution dans l’atmosphère…
 
 
2. Une eau de qualité (propre et vivante)!
La vie ne se prolonge pas au-delà de quelques jours sans eau. La plupart des maladies chroniques et des douleurs proviennent d’un manque d’eau ou d’une eau de mauvaise qualité selon les normes de la vie et de la vitalité. Les deux facteurs sont d’ailleurs liés, l’organisme rejetant naturellement les eaux du robinet chlorée ou les eaux surchargées de minéraux, une eau dans les deux cas morte et polluée. Ne pas avoir de boire cette eau est logique mais problématique puisque plus de 99% des molécules d’un organisme sont des molécules d’eau !

Pistes : une filtration via osmose inversée couplée – c’est essentiel ! – à un procédé de dynamisation, un revitaliseur performant, une eau de source, un respect et une gratitude renouvelés envers l’eau... Alors l’organisme aura envie de boire ! Voir le site www.eaunaturelle.ch
 
Mauvaises idées : les eaux minérales en bouteilles (les minéraux ne sont pas assimilables), les carafes filtrantes (prolifération microbienne), les systèmes de filtration sans dynamisation (eau trop vide), les solutions du marketing (avis subjectifs), les eaux alcalines (contraires aux normes de la nature),…
 

3. Une nutrition de qualité
La vie ne se prolonge normalement pas au-delà de quelques mois sans nourriture. La qualité de notre alimentation influence également directement notre niveau de santé et de vitalité, la nutrition étant « la première médecine » selon Hippocrate. A l’inverse, la plupart des maladies dites « de civilisation » – des cancers à l’obésité en passant par les allergies – ont une cause alimentaire.

Pistes : les aliments les plus complets, les plus frais et les plus bio possibles ; les aliments de la vitalité (huiles végétales, graines germées, produits de la ruche, germe de blé, levure de bière, algues, fruits et légumes) ; la cuisson douce à l’étouffé pour préserver les vitamines et le goût des aliments; manger moins et notamment moins de viande… Voir le site www.nutriwell.ch

Mauvaises idées : les aliments industriels, les aliments raffinés (sucre, sel, pain blanc,…), les produits laitiers, les produits light, la viande d’élevages concentrationnaires, la cuisson au micro ondes ou à trop haute température, les revêtements de poêles ou casseroles en Teflon®,…
 

4. Un environnement de qualité
Des goûts et des couleurs, nous ne discuteront pas mais plutôt des différentes pollutions susceptibles d’impacter un organisme déjà fragilisé par le non-respect des trois facteurs précédents : les 100 000 substances chimiques relarguées en plus ou moins grosses quantités (dont 3% seulement ont été soumis à des tests d’innocuité !), les ondes électromagnétiques (tél portable, wi-fi, antennes relais, etc.), le bruit ou encore le manque de contact avec la terre pour « décharger » ou au contraire se recharger en énergie.

Pistes : les huiles essentielles en place de la chimie pour l’entretien de la maison, les CMO contre les ondes, marcher pied nus dans l’herbe, se ressourcer au contact de la nature… Voir les sites www.aromatheque.ch et www.protection-ondes.ch
 
Mauvaises idées : les désodorisants chimiques, les produits ménagers non certifiés écologiques, les meubles en agglomérés, les linos et autres sols synthétiques, les appareils électriques dans la chambre, les portables pour les enfants, les oreillettes qui créent un faux sentiment de sécurité,…
 

5. Des soins et traitements respectueux de l'organisme
Ne pouvant respecter à la lettre ce qui précède, le vieillissement étant inévitable, des pathologies se manifesteront. Le choix du traitement sera alors décisif : la petite gélule chimique pour vite passer à autre chose et tant pis pour le système immunitaire ou la voie naturelle pour renforcer son terrain et prévenir les « rechutes » ? Vision pasteurienne d’un côté (les méchants virus et bactéries à détruire à tout prix), vision biologique de l’autre (la maladie comme message de l’organisme) : victime d’un côté, acteur de l’autre : qui sera globalement en meilleure santé ?  

Pistes : les huiles essentielles pour toutes les pathologies du quotidien, des soins cosmétiques labélisés bio pour protéger sa peau, les naturopathes/thérapeutes correctement formés, le repos,… Voir les sites www.aromatheque.ch, www.beautebio.ch et www.lestherapies.ch  

Mauvaises idées : la médecine allopathique sans réflexion, la vaccination à outrance (notamment en bas-âge), les antibiotiques automatiques, la peur de la maladie, les grosses marques de la cosmétique industrielle…

 
Suivre globalement les conseils ci-dessus ne garantira donc pas l’immortalité ni même le paradis mais permettra à l’organisme de se préserver suffisamment pour asseoir une qualité de vie durable. Outre une vitalité retrouvée, vous aurez également satisfaction à préserver la planète (moins de chimie) et votre santé mentale (moins de manipulations). En matière de « bonnes résolutions » de nouvel an, il sera donc difficile de trouver mieux! 

D'ici là, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année !

Frat’airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons
 
PS : pour ceux qui souhaiteraient dès à présent joindre l’utile à l’agréable tout en évitant les embouteillages et le stress du centre ville, une fiche pdf présente une sélection de « Cadeaux sur les fondamentaux »... pour tous les budgets!

Nouvelles du Front - Décembre 2013


Sur la même longueur d'ondes ?
Le 15 octobre, l'ANSES a rendu public son rapport sur l'effet des ondes électromagnétiques. Et il aura fallu deux ans à cette agence [française] pour nous annoncer que les ondes n'ont pas d'impact sur la santé et qu'il n'est donc pas utile de modifier la législation en vigueur. [...] Mais, dans le même temps, l'ANSES reconnaît que les ondes ont un "effet" sur le corps et recommande tout de même de limiter l'exposition aux ondes, en particulier celles des téléphones mobiles, surtout pour les enfants et les utilisateurs intensifs. En résumé: ne touchons pas aux intérêts commerciaux de la téléphonie mobile, mais protégeons-nous tout de même.
► Les CMO ne soignent pas la schizophrénie des organismes "officiels" mais ils protègent des effets biologiques des ondes, tests et vidéo à l'appui! Voir notre site www.protection-ondes.ch  


Saloperies dans les vaccins
L'adjuvant vaccinal MF59, à l'origine du syndrome de la guerre du Golfe chez de nombreux militaires, est aujourd'hui ajouté à des vaccins contre la grippe. [...] Alors prévenez les adeptes de la vaccinomanie antigrippale. [...] Rappelez-leur que, depuis toujours, la grippe se soigne facilement en 24 à 48 heures avec des remèdes classiques de la naturopathie.
► Et notamment avec les huiles essentielles, voir notre site www.aromatheque.ch  Sur les scandales des vaccins et notamment la propension à terroriser les populations vis-à-vis de risques qui n'en sont pas, voir notre page www.lemendiant.fr/vaccins

 
De l'aluminium dans les laits pour bébés
Des chercheurs anglais ont étudié les laits industriels pour bébés (lait liquide et en poudre) et ils viennent de mettre en évidence que ces préparations contenaient des quantités d'aluminium jusqu'à trois fois supérieures à la norme valable pour l'eau potable (0,2 mg). En moyenne, les auteurs estiment que les bébés nourris au lait industriel ingèrent de 0,1 à 0,3 mg d'aluminium par jour.
► A ce niveau d'aluminium, l'eau du robinet est "potable" mais est-elle buvable ? Voir notre site www.eaunaturelle.ch Quant aux laits industriels - qui ont un triste record de scandales sanitaires ou humanitaires en tout genre - ils n'ont jamais été recommandables... sauf évidemment en qualité biologique et à défaut de lait maternel, le meilleur aliment qui soit pour le nourrisson. 


Fast-Food et obésité
La présence d'un fast-food dans un rayon de 150 mètres d'une école augmente de 5% le taux d'obésité parmi les élèves dudit établissement.
► En mettant les fast-foods à 300 mètres au minimum, les élèves feraient déjà deux fois plus d'exercices physiques! Côté cuisine minceur, la cuisson douce "slow-food" a également de nets avantages sur le fast-food: les aliments aux nutriments préservés sont plus nourrissants et plus goûteux!  Voir notre site www.nutriwell.ch
 
Sources: Pratique de Santé  N°61, Novembre 2013

vendredi 1 novembre 2013

Le revenu de base inconditionnel



L’Edito du journal Entreprise Romande du 11 octobre 2013 intitulé Les vieilles idées ont la vie longue – joli pléonasme ! – était consacré à l’initiative pour un revenu de base inconditionnel venant d’être déposé à Berne et qui fera donc l’objet d’un vote populaire.

La Rédactrice en Chef n’y était pas favorable, ce qui est son droit le plus strict. Le revenu inconditionnel étant selon moi la seule mesure véritablement capable de modifier le système en profondeur – et donc en position centrale dans le programme politique (français) du Mendiant – je vous propose d’ouvrir ce débat au travers du commentaire adressé par mail au journal, à ce jour demeuré sans réponse :

« J’aimerais réagir à votre édito du 11 octobre. En l’occurrence, il me semble en effet que ce ne sont pas tant les vieilles idées qui ont « la vie longue » que les idées reçues et autres préjugés.

Comparer l’initiative pour un revenu de base inconditionnel au marxisme est un raccourci pour le moins osé, au minimum discutable.

Est-il nécessaire de vous rappeler que l’idée sous-jacente du Marxisme de Monsieur Marx était la lutte des classes avec pour objectif la « dictature du prolétariat » et la suppression de l’Etat ?  Nulle violence ou « révolution » dans le revenu inconditionnel qui, au contraire, place chaque citoyen sur un pied d’égalité et reconnait à l’Etat un rôle central dans l’avènement d’un mieux-vivre collectif.

Vous semblez vouloir ridiculiser cette initiative en prenant comme projet de financement une idée extérieure à l’initiative elle-même : les dons des citoyens en remplacement des impôts, approche effectivement complètement loufoque.  Est-ce de votre part une pique adressée à tous les doux rêveurs qui tentent d’imaginer un autre système et oublient la sacré sainte règle du TINA, there is no alternative au capitalisme, « le pire système à part tous les autres » ? 

Le montant de CHF 2500.- par mois proposé par l’initiative est critiquable – sensiblement trop élevé à mon sens – mais il a toujours été clair que l’essentiel du financement proviendrait en premier lieu de la suppression de toutes les autres aides : chômage, AI, AVS, etc. Cela signifie concrètement la fin de l’assistanat et des stigmatisations dont les bénéficiaires des aides font parfois l’objet mais aussi une responsabilisation de chaque citoyen, chacun étant enfin invité à décider de son choix de vie et degré d’activité. Au passage, cela remet en cause toute une frange de la fonction publique, les dossiers et les suivis de dossiers devenant obsolètes.  Tous ceux qui vivent dans ou de l’assistanat et aiment se considérer en victimes ou bienfaiteurs ne verront donc pas cette initiative d’un très bon œil.

L’autre grande source de financement serait une légère augmentation des impôts sur le revenu, ceux-ci incluant alors le revenu inconditionnel. La tranche d’imposition augmentant mathématiquement, on récupèrera en partie ce qui sera versé, le reste servant à alimenter la croissance économique via l’augmentation du pouvoir d’achat. Cette mesure n’empêchera donc aucun riche de devenir encore plus riche et se traduira, dans tous les cas, par une meilleure répartition des richesses. [et de manière moins vexatoire et risquée que l’initiative 1:12 proposée par les jeunes socialistes qui interdirait à un patron de gagner en un mois ce que son employé le moins bien loti gagne en une année, voir http://1a12.ch/]

Il n’a jamais été question non plus de « monde sans salariat ». Arriveriez-vous, à titre personnel, à vivre en Suisse avec CHF 2500.- par mois ?  95% de l’humanité  pourrait certainement le faire sans privation voire avec un gain de confort – ce qui nous permet de mesurer à quel point la vie coûte chère dans ce beau pays et ce n’est pas là le moindre des scandales ! – mais quel pourcentage de suisses s’en contenterait ?  Il n’y a bien que les marginaux et les sages – les deux allant souvent de paire – qui en profiteraient pour sortir enfin de la logique consumériste et, via la simplicité volontaire, se recentrer sur les fondamentaux. Les autres souhaitant continuer à consommer et à rêver à la maison ou belle voiture continueront évidemment à travailler.

Vous semblez partir du curieux principe qu’un revenu tombé du ciel ferait immédiatement abandonner toute activité, ce qui, j’en conviens, est le fantasme de la majorité des joueurs du loto. Ce n’est pas le moindre des mérites de cette initiative que de dissocier enfin le revenu du travail : tout citoyen devrait avoir droit à un revenu à partir du moment où la vie dans la communauté requiert des ressources minimales mais tout citoyen a également le devoir d’une activité, pour autant que celle-ci soit librement choisie. Nous serions sinon dans une variante subtile de l’esclavagisme : être obligé de travailler pour survivre, définition du « travail alimentaire », que personne ne peut appeler de ses vœux.

« La plus grande tragédie de la vie sociale est l’incapacité de tant de jeunes gens à découvrir le métier qu’ils aimeraient vraiment exercer […] La personne la plus à plaindre est celle qui, par son travail, ne gagne strictement que son salaire » déclara Edna Kerr à Dale Carnegie, pour son chapitre (supprimé dans les éditions suivantes) « Sachez choisir votre métier » de l’un de ses ouvrages. Toute tâche mérite salaire ?  Peut-être mais tout salaire mérite surtout une vraie tâche !

Il est évident qu’un revenu inconditionnel permettrait à chacun de mieux s’interroger sur le sens de sa vie. N’est-ce pas cela qui, fondamentalement, inquiète le monde de l’économie ou de la politique: vais-je continuer à faire un travail pour une société qui fout la planète en l’air ?  Dois-je continuer à travailler pour un patron qui est en opposition totale avec mes valeurs ?

Toutes les sociétés ne sont évidemment pas inutiles ou malsaines et tous les patrons ne sont pas des exploiteurs sans scrupules – il existerait même, m’a-t-on dit, des salariés indélicats – mais il est évident que cette initiative se traduirait par un renforcement des valeurs, de l’humanisme et de l’écologie.  On réfléchira en tout cas un peu plus avant d’accepter n’importe quel travail !

Vous parlez de « méconnaissance de la nature humaine » mais quelle conception de l’homme avez-vous donc pour considérer qu’il puisse se contenter d’oisiveté ?  Il me semble que chacun a plutôt au fond de lui le besoin primaire de se sentir utile et apprécié, d’où le drame actuel de tous ces métiers sans aucun sens et des dépressions qui en découlent ! 

Chacun pouvant enfin décider sereinement de sa vie, les arts, l’humanitaire ou l’entreprenariat seraient naturellement favorisés, de même que les études supérieures, chacun ayant pu économiser pour son projet personnel.

En un mot, ce projet libèrera l’énergie des citoyens et permettra l’avènement d’un autre type de société, d’un autre paradigme, axé sur l’homme et non plus la seule avidité. A ma connaissance, c’est même la seule mesure capable de le faire et c’est sans doute pourquoi elle cristallise autant d’hostilité !

Même sans caricature, il est évidemment possible de trouver des défauts ou des risques à ce projet. Le risque inflationniste en est un, le flux migratoire un autre, le coût de la transition un troisième. Idéalement, une telle mesure devrait donc s’accompagner de gardes fous et être étendue à l’échelle d’un continent voire du monde entier, chacun recevant la somme nécessaire à sa subsistance de base, dans son pays de résidence (seuil de pauvreté par exemple). Alors le flux migratoire sera stoppé, chacun préférant naturellement rester dans son milieu familial et culturel… Tant pis pour tous ceux qui s’enrichissent sur le dos de la misère humaine : ils pourront toujours, grâce au revenu inconditionnel, changer eux-aussi d’activité !

Vous avez raison sur un point, le revenu inconditionnel est bien une « vieille idée » : elle a été réfléchie et proposée par des personnalités aussi prestigieuses que le prix Nobel d’économie Milton Friedmann (impôt négatif) ou le philosophe André Gorz (allocation universelle). Elle  est en train d’être discutée à l’échelon gouvernemental en Allemagne mais a de toute évidence du mal à s’imposer en Europe : 100 000 signatures seulement sur le million à récolter d’ici la fin de l’année ! Voir http://basicincome2013.eu/ubi/fr/  En Suisse, l’initiative vient donc d’aboutir et sera soumis à votation populaire. Voir http://bien.ch/fr/

Avec quelle probabilité de succès ?  Le courage n’étant pas de se contenter du statut quo mais de souscrire au changement, il est évident que les politiques et autres lobbies économiques appelleront à voter contre. Ils prétexteront des mêmes arguments fallacieux et n’auront aucun mal à en trouver bien d’autre : ruine du pays, incitation à la fainéantise, anéantissement du tissus économique, afflux migratoire,…  « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen. Qui ne veut rien faire trouve une excuse » dit un proverbe arabe. La peur est toujours mauvaise conseillère mais elle maintient les puissants au pouvoir et, après tout, nous avons les dirigeants que nous méritons… »

Bonne réflexion sur un sujet qui le mérite à plus d'un titre!

Frat’airnellement,

Benoît Saint Girons
Centre Oasis, Genève

Nouvelles du Front - Novembre 2013


"Votre enfant est ce que vous mangez"
Le suivi pendant cinq ans de plusieurs centaines de familles européennes ayant de jeunes enfants a révélé que le vieil adage "Vous êtes ce que vous mangez" avait un corollaire transgénérationnel: le régime que suit une femme enceinte détermine fortement la qualité des premières années de vie du futur enfant [...] et cela quelque soient les facteurs environnementaux.
► Et cela continuera après la naissance avec ce que ses parents lui prépareront... Voir notre site www.nutriwell.ch pour les conseils de base et les ingrédients à éviter autant que possible.

Le nouveau nom de l'aspartame
Le producteur d'aspartame Ajinomoto rebaptise son édulcorant toxique du nom d'AminoSweet [...] NutraSweet ou AminoSweet, c'est de l'acide aspartique... classé "excitotoxine" [...] qui portent les cellules cérébrales spécifiques à un tel niveau spécifique qu'elles en meurent. [...] L'aspartame et le glutamate sont à l'origine de graves troubles neurologiques chroniques et génèrent de multiples problèmes de santé. Tout le monde devrait savoir que l'aspartame a été placé sur une liste de produits chimiques de guerre biologique par le Pentagone.
► Le coca Light ou Zéro arme de guerre chimique made in USA ? Ce qui est sûr est que la décérébration a commencé depuis des années... et que la majorité des produits light (allégés puisque moins de cerveaux?) sont concernés... 

Fer, viande et radicaux libres
Une récente étude vient de démontrer que le fer contenu dans les produits animaux augmentait la production de radicaux libres alors que le fer contenu dans les produits végétaux a un effet inverse. Ces résultats scientifiques pourraient expliquer pourquoi les grands consommateurs de viande sont plus sujets que les autres à mourir d'accidents cardiovasculaire ou de cancer.
► Voir au sujet de la viande le film La santé dans l'assiette, au cinéma et prochainement  disponible en DVD au Centre. 

Partager pour être moins stressé
Les philosophes de la Grèce antique opposaient déjà le bien-être hédonique, produit d'expériences agréables individuelles, et le bien-être eudaimonique, résultat de l'implication dans une cause généreuse, plus globale. [...] Nos organismes font nettement la différence et la répercutent au niveau cellulaire: alors qu'une attitude eudaimonique génère des messages stimulant la santé, l'hédonisme a l'effet inverse!
► Avec le bien-être, le stress augmente et c'est ce que nous disons depuis un moment, voir notre edito de février 2013: "Être ou ne pas (bien) être". La raison pour laquelle nous préférons parler de santé globale ou de mieux-être...

Centre Oasis, Genève

Sources: Pratique de Santé  N°60, octobre 2013

mardi 1 octobre 2013

Que ta parole soit naturelle!


– « Alors là, vous feriez mieux de garder cette réflexion pour vous ! »
Je venais de demander poliment à un restaurateur français s’il ne trouvait pas que le prix de ses glaces industrielles était « un peu excessif ». 

Peu importe la qualité des glaces en question, la polémique qui s’ensuivit ou les arguments du restaurateur (en gros que tout le monde faisait la même chose alors pourquoi pas lui ?)  Arrêtons-nous plutôt sur cette réplique : « vous feriez mieux de garder cette réflexion pour vous ! » 

Nous savons depuis longtemps que toute vérité n’est pas bonne à dire ou qu’il vaut mieux parfois « fermer sa gueule ».  Il existe d’innombrables cas de figure mais l’idée principale est de ne pas heurter ou froisser son interlocuteur dans le premier cas ; de ne pas passer pour un imbécile ou un rustre dans le second.
 
Côté bien-être, on nous parle fréquemment de "communication non violente" et du respect dû à l’autre (Cf. un précédent édito), sans parler de l’improbable commandement « Que ta parole soit impeccable » des fameux accords toltèques.  Un « Excusez-moi Monsieur mais il me semble que vous êtes en train de très malhonnêtement subtiliser mon portefeuille » sera en effet bien plus courtois qu’un « Sale voleur! »…
 
Il m’a toujours semblé quelque peu sidérant de suggérer des règles précises de communication alors que de plus en plus de monde semble déjà avoir du mal à s’exprimer. L’idée de ne pas froisser l’autre est généreuse mais dans quelle mesure suis-je responsable de la susceptibilité de mon interlocuteur ou de ses possibles interprétations ?  L’idée de mieux faire passer mes idées est intelligente mais dans quelle mesure ne relève-t-elle pas alors de la manipulation, à l’instar de toutes ces techniques pour se rendre sympathique ?
Plutôt que de placer l’entière responsabilité sur celui qui parle, ne conviendrait-il pas plutôt d’enseigner aux enfants et grands adultes infantiles à prendre du recul par rapport aux mots, à accepter ce qui ne fait pas plaisir, à mieux gérer leurs émotions, ceci afin de flexibiliser la parole et la communication ?
 
Les thérapeutes considèrent en effet que de nombreuses maladies « mal à dit » viennent de difficulté à communiquer et il apparait évident que nous ne serions pas dans un système aussi violent et injuste si davantage de personnes avaient osé « ouvrir leur gueule ». Il n’y a pas que les glaces qui seraient alors moins chères !
 
Dans une optique de mieux-être, il conviendrait ainsi de passer d’une pseudo « bonne communication » (selon des critères imposés par je-ne-sais-quel-expert ou système-de-valeurs) à une communication naturelle ou « juste ». Quand une communication est-elle juste ?  Simplement quand j’ai l’envie ou le besoin de m’exprimer!
Ce que je dis est faux ?  Sauf à vouloir passer pour ce que je ne suis pas (un dieu omniscient) où est le problème tant que je reste ouvert à la discussion et accepte de dépasser mes erreurs ? 
Ce que je dis est bête ? La bêtise étant la chose au monde la mieux partagée, ce ne sera pas un drame et j’aurais ainsi l’opportunité d’aérer un peu mes préjugés. 
Ce que je dis ne fait pas plaisir ?  Et alors ? Qui a décrété que toute communication devait sentir le jasmin ou aller dans le sens de son interlocuteur ?  Hors méchanceté, insultes ou agressivité – à éviter autant que possible –, il existe probablement autant de bonnes raisons de parler que de mauvaises raisons de se taire (alors que l’on a quelque chose à dire):
  • celui qui parle entame une discussion et un débat, interagis, va  à la rencontre du monde.
  • celui qui parle exprime une opinion ou une idée, remue les choses.
  • celui qui parle manifeste un certain courage et notamment celui de dire tout haut ce que beaucoup pensent peut-être tout bas.
  • celui qui parle extériorise ce qui le tracasse, le touche ou le remue. Il ne garde pas en lui ce qui risque, à long terme, de s’envenimer ou de s’infecter.
  • celui qui parle ne calcule pas ce qui va se passer par la suite : il communique au présent et laisse au futur le soin d’apporter des réponses.
  • celui qui parle ne vise pas nécessairement à obtenir quelque chose de son interlocuteur et le laisse libre de sa réaction. N’est-ce pas là le plus beau des respects ?
Au contraire, celui qui ne parle pas (alors qu’il a quelque chose à dire) reflèterait plutôt un manque de courage (« je vais me faire engueuler »), de convictions (« ce que je dis est ridicule »), de confiance en lui (« qui suis-je pour parler » ?) ou un certain défaitisme (« de toute façon cela ne sert à rien »). Il ne vit pas au présent mais dans la crainte d’un possible futur, dans la peur d’un certain passé. Il vise avant tout à préserver son bien-être et son petit ego et, se faisant, progressivement affaiblit son être…
L’idée ici n’est pas de faire l’apologie de la discussion sur tout et n’importe quoi. Le silence est certainement préférable à l’habitude de « parler pour ne rien dire », de la pluie et du beau temps, des mauvaises nouvelles ou des derniers scandales people« Le trop parler n’est pas marque d’esprit » disait Thalès de Milet et celui qui n’a rien à dire ferait effectivement mieux de se taire.
Mais lorsqu’on se trouve confronté à une injustice, à une stupidité administrative ou à un abus, lorsque l’on en a marre d’être pris pour un mouton, un pigeon ou un dindon (avec ou sans farce), lorsque l’on est surpris, choqué ou simplement curieux, pourquoi devrait-on « garder sa réflexion pour soi » et continuer comme si de rien n’était ?
Autorisons-nous donc plutôt à prendre la parole et laissons à d’autres la responsabilité éventuelle de penser si c’est bien ou mal, opportun ou inopportun, agréable ou désagréable à entendre, vrai ou faux.  Ce n’est pas nécessairement la vérité que j’exprime, mais c’est ce que je pense… et si je pense – et pour autant que j’agisse en conséquence, alors je suis ![1]
Frait’airnellement, 

Fencienne & Benoît Saint Girons
Centre Oasis, Genève
 


[1] La formule de Descartes « Je pense donc je suis » serait à discuter en long et en large – notamment via l’étude du taoïsme de Lao Zi, voir www.daodejing.fr – mais il était moins question ici d’infirmer la proposition que l’être s’assimile uniquement à sa pensée ou esprit (le plus souvent empli de préjugés et images), que de se donner le droit à toute parole, le droit de s’exprimer ou de s’indigner.       

Nouvelles du Front - Octobre 2013


Les citoyens ont voté OUI à la "loi sur les épidémies"
Dont acte mais l'ont-ils vraiment fait en connaissance de cause ? Cette nouvelle mériterait presque un édito spécifique, tant cette votation est caractéristique de la désinformation qui entoure la santé en général et les vaccins en particulier. Il faut être en effet particulièrement naïf - et tout a été fait pour que les citoyens le reste - pour laisser à l'OMS le soin de dicter la politique de vaccination d'un pays et définir ce qui constitue ou non un risque majeur ou une épidémie d'envergure. Que l'on se rappelle la pandémie mondiale annoncée lors de la grippe H1N1: alors que 90% des suisses ont refusé spontanément - et avec raison - de ce faire vacciner, la "loi sur les épidémies" aurait rendu la vaccination et ses effets secondaires obligatoires, pour l'unique profit des laboratoires pharmaceutiques! Vis-à-vis de la peur utilisée comme tactique pour le H1N1, on apprit plus tard que les experts consultés avaient des liens avec les fabricants des vaccins...
Les vaccins sauvent des vies ? Une cinquantaine de livres existent sur le marché et tous disent plus ou moins la même chose: 1. Les courbes statistiques des maladies étaient déjà en forte baisse avant l'introduction des vaccins spécifiques. 2. L'introduction d'un vaccin fait généralement remonter la courbe en flèche, démontrant que les vaccins sont contre-productifs pour protéger d'une maladie, au contraire des solutions naturelles. 3. Que vacciner des enfants de moins de 3 ans est un scandale sanitaire puisque leur système immunitaire n'est pas encore en place. 4. Que les adjuvants utilisés sont dangereux et entraînent de nombreux effets secondaires, parfois la mort ("mort subite du nourrisson") 5. Que ceux qui "savent" - nombre de médecins mais aussi Pasteur et des fabricants de vaccins - refusent de se faire vacciner ou de faire vacciner leur famille!
► Pour plus de détails sur les vaccins, voir notre site www.lemendiant.fr/vaccins

Précieuses maladies!
Que font les médicaments ? Ils vous soignent mais sans jamais vous guérir; ce qui vous guérit, c'est votre propre organisme qui se rétablit de la maladie. [...] Si les médicaments nous guérissaient aussi bien que notre corps se guérit lui-même, ils ne rapporteraient pas autant d'argent. Le but de l'industrie du médicament c'est de vendre le plus possible et pour cela il vaut mieux soigner quelqu'un à vie en ne traitant que les symptômes plutôt que de le guérir! [...] (Paul Dupont in Pratique de Santé N°58, Juillet-Août 2013)
► Dans médicament il y a... "ment" !  Pour des solutions tout aussi efficaces sur les symptômes et un travail de fond sans les effets secondaires, voir notre site sur les huiles essentielles www.aromatheque.ch  

Méditation ou médication ?
 
Des travaux présentés au congrès international de cardiologie d'Orlando révèlent que la pratique de la méditation transcendantale abaisserait de 43% le taux de décès liés aux maladies cardiovasculaires.
(Paul Dupont in Pratique de Santé N°59, septembre 2013)
 ► Est-ce parce que les personnes se sont responsabilisées par rapport à leur santé qu'ils pratiquent la méditation (ou toute autre discipline de relaxation, la meilleur pour la santé cardiovasculaire étant la cohérence cardiaque) ou est-ce parce qu'ils pratiquent qu'ils se retrouvent naturellement en meilleur santé ? Sans nul doute les deux!
 

Le Centre Oasis, Genève

lundi 2 septembre 2013

La rentrée de tous les stress ?


Tout changement de rythme ou de style de vie implique des ajustements plus ou moins douloureux et il est rentré dans nos (mauvaises) habitudes de souvent passer d’un extrême à un autre. En attendant d’acquérir la souplesse nécessaire à de tels grands écarts ou de devenir un adepte de la modération ou de la « Voie du Milieu », voyons quelques différences entre le temps des vacances et celui de la rentrée… ainsi que quelques pistes pour arriver à limiter les tensions :

1. Rythme naturel contre diktat des horaires : sauf à avoir enchaîné les visites au pas de course, les vacances reposent parce que l’on y retrouve – une fois n’est pas coutume – le temps d’avoir le temps. Il arrive même – expérience paranormale s’il en est – de croiser des vacanciers laissant sciemment leur place dans une file d’attente. En vacances, la montre devient presque inutile et le rythme de vie retrouve une corrélation avec celui de la nature.

2. Tranquillité contre CONmunication: sauf à être déjà passé du côté obscur du sans fil – celui du fil à la patte – le temps des vacances correspond généralement à une moindre utilisation du portable. Le « devine où je suis ? » et autres « tu es où ? » laisse en effet la place à une liberté de mouvement et à l’échange de cartes postales, moins frustrants que de tomber sur un répondeur, moins coûteux que le risque de roaming. De même, ce n’est généralement qu’au retour de ses vacances que l’on alimentera son compte Facebook, histoire de documenter la nostalgie du temps où l’on n’avait pas à signaler chacun de ses mouvements.

3. Rien à faire contre tout à reprendre : sauf à avoir emporté des devoirs de vacances – toutes les choses remises à plus tard faute de temps – le véritable luxe des vacances est de se lever en n’ayant rien à faire et de se coucher en n’en ayant fait que la moitié. Inutile je pense de dépeindre le contraste avec le retour. Entre les dossiers et les problèmes qui se sont accumulés, la rentrée scolaire et les inscriptions aux multiples activités, nous revoilà du jour au lendemain sans une minute pour soi !

4. Flexibilité contre obsession de la performance : sauf à viser la rentabilité – caser le maximum de choses dans le minimum de temps – nous n’avons normalement rien à prouver ou à accumuler durant le temps de vos vacances. Nous voilà redevenus un peu plus souple et ouvert aux expériences, presque parfois dans la non-action taoïste. Du coup, les contrariétés – des caprices météo aux embouteillages en passant par les déceptions culinaires ou les abus de tarifs – prennent une moindre importance : avec un vase vidé, il faut bien plus de gouttes pour le faire déborder…

5. Être contre paraître : sauf à fréquenter les lieux branchés de la mode, nous n’avons aucun rôle à jouer durant les vacances sinon celui de touriste, un individu entaché de suffisamment de préjugés et de poncifs pour nous faire bénéficier de circonstances atténuantes et d’un bel espace de liberté et de mouvements. Côtoyant – ou ne côtoyant pas – des personnes que nous ne reverrons probablement jamais et à qui nous ne devons rien – sinon une bienveillance de principe – nous n’avons également rien à prouver. Nous ne sommes plus notre profession en costard-cravate mais un vacancier lambda en short-tongs, heureux anonyme parmi les anonymes…

6. Cuisine contre malbouffe : Sauf à camper sur le parking d’un hypermarché, le temps des vacances offre généralement le loisir de cuisiner (ou de se faire cuisiner) des produits frais et locaux, de découvrir dans tous les cas autre chose que la nourriture industrielle du quotidien. Le slow food a remplacé le fast food.
7. Respiration contre pollutions : Sans idéaliser l’air de la campagne ou minimiser les pollutions des autres grandes villes, le temps des vacances est en bonne partie passé au grand air à s’oxygéner les poumons, les jambes et les neurones, marche et/ou vélo remplaçant alors souvent la voiture et les transports en communs.

8. Liberté de pensée contre influence médiatique : sauf à s’être encombré de technologie, le temps des vacances est normalement synonyme de moins d’écrans et de mauvaises nouvelles. Les cours de la bourse, la crise économique et les tentations publicitaires sont mis entre parenthèses au profit d’une vie tranquille et sereine au jour le jour. Via une moindre influence médiatique, la peur disparaît et l’on se découvre capable de penser et de réfléchir par soi-même…

Profitons de cette excellente disposition du « temps de cerveau disponible » pour voir s’il serait possible de prolonger quelques unes des caractéristiques estivales :

1. Vivre sans montre ? Rares sont les situations dans lesquelles nous avons besoin de connaître l’heure exacte. Ne plus avoir de montre au poignet procure immédiatement un sentiment de légèreté et de moindre dépendance vis-à-vis du système. « Vous avez les horloges, nous avons le temps » disait un vieil Indien à un homme d’affaire blanc…

2. Vivre sans portable ? Il est ici moins question de la nocivité des ondes (voir www.protection-ondes.ch ) que de la préservation de sa tranquillité et de la jouissance du moment présent. Comment être pleinement dans quoi que ce soit lorsque l’on est susceptible d’être dérangé à chaque instant ?

3. Se réserver du temps pour soi ? Puisque le planning de la rentrée est à faire, ménageons-y au moins trois mille six cents secondes par jour rien que pour nous, pour faire ce qui nous plait et uniquement ce qui vous plait, qu’il s’agisse d’exercice physique, de méditation ou d’écriture, quitte à se réveiller un peu plus tôt pour cela. « Réserve une demi-heure chaque jour à la prière, sauf lorsque tu as beaucoup à faire. Dans ce cas, prends une heure » disait Saint François de Sales…

4. Changer de paradigme ? Et si cette rentrée était l’occasion de passer de la vitesse et de l’obsession de la performance à un rythme un peu plus respectueux avec notre nature ? Deux lectures pour nous y aider : le daode jing de laozi sur www.daodejing.fr  ou un ouvrage opportunément intitulé… l’Obsession de la performance sur www.lemendiant.fr 

5. Passer du paraître à l’être ? Plutôt que de paraître, il faudra bien un jour finir par être ce qui requiert d’arriver à respecter sa nature et de dépasser la crainte du « qu’en dira-t-on ».

6. Passer à une alimentation naturelle ? Faire le plein de vitalité serait en effet une bonne stratégie pour affronter les challenges de la rentrée et l’on veillera donc particulièrement à la qualité de son eau, celle-ci devant (notamment) être la moins minéralisée possible. Voir www.nutriwell.ch  et www.eaunaturelle.ch 
7. Faire la chasse aux pollutions ? Pollutions de l’air, de l’eau, problématiques des cosmétiques ou des ondes électromagnétiques, travailler en amont permet de limiter les sources de stress et de préserver sa vitalité. Voir www.aromatheque.ch, www.eaunaturelle.ch, www.beautebio.ch ou www.protection-ondes.ch

8. Cesser d’écouter les news… et supprimer carrément sa TV ? Une mesure extrême, pour terminer, mais qui fait immédiatement accéder dans une autre dimension de temps, de liberté et de maturité. Nous y reviendrons donc dans un prochain édito.
« Le secret du succès, c’est de faire coïncider vocation et vacances » disait Mark Twain, le créateur de Tom Sawyer. Choisir un travail que l’on aime pour ne plus avoir l’impression de travailler serait en effet la stratégie ultime. Avec le risque que les vacances deviennent stressantes ?
Dans une optique plus immédiate de contentement durable, le challenge consiste plutôt à limiter les sources de mouvements, de bruits et de manipulations afin d’arriver à être davantage dans le moment présent, à l’écoute de ses fondamentaux, au contact de sa nature. Ne plus systématiquement vouloir paraître vers l’extérieur (« bien être ») mais être davantage centré vers l’intérieur (« mieux être »), entrer en soi pour dépasser les limites de l’ego, se responsabiliser, se connecter à l’énergie du Monde. Nul besoin d’internet ou de partir en vacances pour cela : quelques soient les circonstances, le mieux être est toujours en soi !
Dans cette perspective, nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une très belle rentrée !

Fencienne & Benoît Saint Girons
Centre Oasis 

Nouvelles du Front - Septembre 2013


Des glaçons plus sales que les toilettes
Selon l'analyse en laboratoire, les glaçons de six fast-foods sur dix contiennent beaucoup plus de microbes que l'eau des toilettes. A tel point que les établissements concernés devraient être classés "à risque en matière d'hygiène". (Pratique de Santé N°58, Juillet-Août 2013)
► Que les fast-foods mettent la santé en péril ne devrait pas surprendre mais cette problématique des glaçons interroge aussi sur l'hygiène de tous ces distributeurs d'eau peu ou mal entretenus. Une prolifération bactérienne avait été également notée avec les carafes filtrantes dans le cadre d'une utilisation normale. Voir notre site www.eaunaturelle.ch

Les antibio, c'est reparti!
Après une baisse sensible de la consommation d'antibiotiques (-12,5% entre 2000 et 2012), un rapport  de l'Agence du médicament (ANSM) déplore une tendance à la hausse. Une hausse d'autant moins justifiée qu'elle s'expliquerait par un usage erroné d'antibiotiques contre les maladies virales (comme la grippe). Pendant que l'on prescrit à tout crins ces antibio, les bactéries développent toujours plus de résistance [...] (Pratique de Santé N°58, Juillet-Août 2013)
► Est-il possible que les médecins ignorent encore l'inefficacité des antibiotiques contre les virus ? Auraient-ils un intérêt à affaiblir sciemment les organismes, à augmenter la résistance des bactéries ? Pourquoi ne prescrivent-ils jamais les huiles essentielles, dont le Tea-Tree, anti-infectieux universel ou le Ravintsara, redoutable contre les virus ?  Voir notre site www.aromatheque.ch 

Tous zinzins!
Le DSM ("Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders") est le manuel de référence pour diagnostiquer les troubles psychiatriques. Rédigé par l'Association américaine de psychiatrie, il est régulièrement dénoncé pour des conflits d'intérêts. [...] Au menu de cette cinquième édition ? Que du bon: la gourmandise n'est plus un péché mais une maladie psychiatrique (hyperphagie), idem pour le syndrome prémenstruel, les colères infantiles, l'addiction à internet, etc. Grâce à ce rythme soutenu, on est passé de quelques 150 pathologies en 1980 à... 400 aujourd'hui! (Pratique de Santé N°57, Juin 2013)
► Les psychiatres ne font que reprendre la vieille recette des labos: à défaut d'arriver à inventer de nouveaux médicaments sans trop d'effets secondaires, on abaisse le seuil des maladies (diabète, cholestérol,...) ou on en invente de nouvelles!  La vie elle-même deviendra-t-elle bientôt la pathologie ultime ?

Un nouvel adjuvant vaccinal effrayant
Il semble n'y avoir aucune fin à l'arrogance de la science médicale. C'est aujourd'hui la nature du système immunitaire de chaque nouveau-né que le lobby vaccinal a en ligne de mire. [...] Il semble d'ailleurs qu'aucun des adjuvants actuels n'ait jamais été testé. Peu importe, une fois qu'ils sont ajoutés aux vaccins, ils sont considérés comme étant sans danger. [...] Ne laissez jamais vacciner votre bébé - il est parfait et il n'a besoin, Mesdames, que de votre sein! (MD in Pratique de Santé N°56, Mai 2013)
► Les adjuvants sont un problème, la multiplication des valences en est une autre et nous sommes bien placés pour le savoir, notre fils ayant été exclu de sa crèche en France pour cause de non-vaccination alors que le DTP obligatoire n'est plus disponible depuis 2008! Voir le scandale sanitaire des vaccins sur notre page www.lemendiant.fr/vaccins

Cordialement,

Le Centre Oasis

mardi 4 juin 2013

De l'eau morte et polluée à l'eau propre et vivante!


Notre nouveau site www.eaunaturelle.ch marque une évolution dans les propositions et services du Centre Oasis à Genève.  

Il nous apparait en effet de plus en plus évident qu'il ne peut y avoir de bien-être - et à fortiori de santé stable - sans un travail de fond sur son environnement immédiat. A quoi bon faire des exercices de gestion du stress si je suis continuellement sous l'influence d'ondes électromagnétiques délétères ?  A quoi bon apprendre à respirer si mon air est pollué ?  A quoi bon manger 5 fruits et légumes par jour s'ils sont remplis de pesticides ? A quoi bon, même, manger sainement si je ne prends pas garde à la qualité de mon eau ? 

L'eau est la vie. Il apparait ainsi évident que la qualité de l'eau - dans un organisme constitué à 65% d'eau - prime sur tout le reste et il est extrêmement dérangeant de comprendre à quel point l'eau que l'on nous propose habituellement - qu'elle soit au robinet ou en bouteille - s'éloigne à ce point des critères de la vie elle-même.  
Que l'eau soit polluée, nous le savons tous plus ou moins mais nous ne mesurons pas forcément à quel point elle l'est par le fait même de nos choix de société : l'agriculture productiviste remplit l'eau de pesticides et de nitrates, notre surconsommation de chimie y relargue des milliers de substances, notre système de santé allopathique lui fournit - via nos urines - quantité de perturbateurs endocriniens... 

Nous savons que les traitements de l'eau ne sont pas efficaces pour tout stopper mais nous sommes loin d'imaginer que les traitements eux-mêmes constituent un problème, via l'utilisation de chlore (un perturbateur du système immunitaire) ou l'aluminium, lié au développement des maladies neurodégénératives telle que la maladie d'Alzheimer.  

Par dépit, nous voilà donc parfois à nous tourner vers les solutions proposées par les industriels de l'eau, sans réaliser à quel point le marketing est trompeur, en fonçant tête baissée dans ce qui constitue certainement l'un des plus gros scandale phytosanitaire: la teneur en minéraux des eaux minérales!

La norme suisse pour l'eau du robinet est de 40 mg / litre de nitrate mais certaines eaux vendues dépassent les 1000 mg / litre, ce qui signifie que beaucoup d'eaux minérales ne seraient pas considérées comme potables! 

Il est également amusant de constater que nous sommes tous plus ou moins ennuyés par l'entartrage de nos appareils ménagers mais que cela ne nous ennuie apparemment pas d'entartrer nos organismes. Qu'est-ce que le tartre en effet sinon du calcium et du magnésium et que contiennent les eaux minérales en quantité sinon du calcium et du magnésium!  Ce n'est pas la même chose ? Malheureusement si, à partir du moment où seuls les minéraux en provenance des végétaux sont assimilables par l'organisme et à partir du moment où l'eau en bouteille est la plus souvent morte!

De l'eau morte ?  L'expression peut effectivement paraître antagonique mais le concept eau morte / eau vivante est une clé précieuse pour bien comprendre la problématique de l'eau dans une optique de santé. Beaucoup d'entre nous se sont extasiés sur les photos des cristaux d'eau du japonais Masaru Emoto (logiquement la vidéo du mois)  et étonnés d'apprendre que l'eau réagissait à différents stimuli mais combien se sont interrogés par la suite sur les données scientifiques de la bioélectronique de Vincent, ont franchi le pas de la poésie vers les données scientifiques ?  

Nul besoin de partir en Asie pour comprendre la valeur de l'eau. Dès la fin du XIXe siècle, des pionniers se sont penchés sur les vertus et les qualités primordiales de l'eau naturelle. Parmi ces chercheurs non dogmatiques, Louis-Claude Vincent et le Dr. Jeanne Rousseau qui, ensemble, mirent au point des données très précises - via notamment la mesure du niveau de protons (pH) et d'électrons (rH2) d'une substance donnée - sur les différents terrains de la santé et la vitalité. Pasteur lui-même finit par reconnaître s'être trompé à la fin de sa vie: "Béchamp avait raison. Le microbe n'est rien, le terrain est tout!"  

L'eau du robinet alcaline et oxydée ? Elle se situe sur le terrain N°3, celui qui comporte peu de protons et peu d'électrons, le "terrain de l'homme moderne" (Richard Haas), un milieu favorable aux virus, aux maladies de civilisation, au sucré et aux vaccins.  

Les eaux minérales beaucoup trop chargés en minéraux pour être considérés comme boisson courante ? Les eaux minérales à la source sont sur le terrain N°1, le terrain de la vie, mais elles dérivent sensiblement, dès leur sortie de terre, vers le terrain N°3 ou le N°4, alcalin et réducteur, zone des forces de destruction, un milieu favorable aux maladies infectieuses, au salé et aux algues brunes. "La mise en bouteille fait perdre à l'eau ses propriétés initiales. L'eau s'oxyde, s'alcalinise et se minéralise. L'eau a perdu sa structure, elle est devenue une eau morte" précise Roger Castell dans son livre sur la bioélectronique. Rien donc de très enthousiasmant...  

Seule les eaux de source ne s'en sortent - pour certaines - pas trop mal mais se pose alors la problématique du plastique des bouteilles, du relarguage de substances chimiques (Bisphénols A) à la pollution générée pour la production et le recyclage (quand il existe) de ces 2,7 millions de tonnes de plastique.  

Bref, rendu à ce stade, vous envisagez certainement de renoncer à toute eau et de vous convertir au respirianisme ou alors de passer à l'alcool qui permettrait, selon certains de "rendre l'eau potable".  

Il existe heureusement des solutions moins extrémistes et tout aussi plaisantes, en atteste le sous titre de notre site: "Vers une eau pure et vivante". Après avoir analysé les différentes problématiques et types d'eau, les différentes arnaques et pollutions, nous nous dirigerons en effet vers la perspective enthousiasmante d'une eau capable, au quotidien, de préserver voire de favoriser notre santé. L'eau devrait être la première médecine! 

Nous espérons que ce site contribuera à alimenter un débat de fond sur la préservation ou la redécouverte des facteurs clés de la vitalité, sur les caractéristiques extraordinaires de l'eau dont nous sommes très loin d'avoir percé tous les secrets! Ce site s'enrichira donc nécessairement au fil des découvertes et des lectures, au fil des mois et des années. D'ores et déjà, nous vous y souhaitons la bienvenue!

Fencienne & Benoît Saint Girons
Centre Oasis

Nouvelles du Front - Spécial Eau - Juin 2013


Eau et minéraux
Les minéraux que l’on trouve dans les eaux (du robinet ou minérales) "sont responsables de l'artériosclérose, des calculs rénaux, de la calcification et des excroissances osseuses, de l'obstruction des vaisseaux sanguins notamment les capillaires, ce qui, dans le cerveau, contribue à le fossiliser ! Enfin des problèmes de circulation sanguine se traduisant par mains et pieds froids. [...] La plupart du temps les molécules de calcium, notamment, sont fixées dans le corps dans des endroits qui deviennent des "poubelles" notamment aux articulations et au niveau intervertébral générant arthrite et arthrose, becs de perroquet etc. Les reins ne sont pas épargnés non plus (calculs) mettant en danger la personne toute entière." (Source : fabricant de la Fontaine Eauriginelle)
► Autant pour le marketing des industriels de l'eau! Pour plus de détail sur les dangers de l'eau minérale en bouteille, voir la page Eaux minérales.
 


Eau et ondes électromagnétiques
La déshydratation – toute consommation d’eau de boisson inférieure à 1.5 litre par jour – entraîne une moindre résistance aux ondes électromagnétiques. Idem pour les eaux trop chargées en minéraux (plus de 200 mg / litre) qui offrent une moindre résistivité
aux inductions électromagnétiques et cosmiques. (Source : Roger Castell, La Bioélectronique Vincent, Editions Dangles, 2012
► De multiples facteurs interviennent mais autant que possible travailler en amont des problèmes. Pour une protection en aval, voir notre site www.protection-ondes.ch
 

Aluminium et maladies neurodégénératives
Selon certains experts et médecins, il y aurait un lien entre les sulfates d'aluminium (alun) utilisés pour épurer l'eau et le développement de maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. Selon Henri Pézérat, toxicologue et directeur de recherche honoraire au CNRS, "plusieurs études épidémiologiques ont en effet conclu à une augmentation notable de l'incidence de la maladie d'Alzheimer avec une concentration anormalement élevée de l'aluminium dans l'eau."  Cela est d'autant plus inquiétant que le seuil pour un effet de l'aluminium est très bas (3,5 microgrammes par litre) alors que la norme européenne autorise jusqu'à 200 microgrammes! (Source : Roger Lenglet et Marie Grosman, Menace sur nos neurones, Actes Sud, 2011)
► Le chlore utilisé pour la désinfection de l'eau du robinet est une problématique, de même que les résidus de pesticides ou de médicaments. Voir la page Eau du robinet

Centre Oasis